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ADRIAN TEH

Dans cette nouvelle chronique plus personnelle qu’à l’accoutumée et potentiellement destinée à devenir régulière, je souhaitais revenir sur des noms du cinéma mondial actuel qui me semblent prometteurs. Que ce soit par leurs thématiques, leur approche du cinéma, l’originalité de leur proposition ou tout simplement l’efficacité de leurs films, j’aimerais mettre en lumière ces réalisateurs trop souvent ignorés ou insuffisamment reconnus. Sans prétendre qu’ils vont tous redéfinir la grammaire du cinéma contemporain, ces cinéastes signent des œuvres solides, voire brillantes, qui ne sont pas assez vues et dont je souhaitais parler. Évidemment mes choix pencheront majoritairement vers les genres que je consomme le plus : le fantastique, l’horreur et l’action. J’espère que vous apprécierez ces quelques pages, dédiées pour inaugurer ça, à un réalisateur d’action malaisien.

 

Depuis plusieurs décennies, le cinéma d’action asiatique s’est imposé comme l’un des foyers les plus innovants et stimulants du genre à l’échelle mondiale. Des chorégraphies virtuoses du cinéma hongkongais aux fresques vengeresses sud-coréennes, en passant par la l’ultra-violence des thrillers indonésiens, l’Asie a su faire émerger une grammaire visuelle et narrative propre, souvent plus viscérale, physique et inventive que celle des productions occidentales. Ce dynamisme n’épargne plus aucun pays de la région, et la Malaisie, longtemps en retrait sur ce terrain, amorce à son tour un virage ambitieux vers un cinéma d’action plus abouti, plus international, et plus affirmé dans son identité.

 

Au cœur de cette évolution, le réalisateur Adrian Teh occupe une place singulière. D’abord connu pour ses comédies, il accède à une reconnaissance nationale en réalisant le premier film d’action militaire malaisien : Paskal. Il enchaîne ensuite avec deux autres films d’action : Wira et The Assistant, consolidant son statut de figure centrale du cinéma d’action malaisien. En voulant dynamiser le cinéma d’action local et en participant activement au développement du cinéma malaisien - il a notamment créé l’Association de films chinois de Malaisie, qui organise les Golden Wau Awards, une cérémonie de récompenses du cinéma chinois local - il s’est vite imposé comme un artisan important du cinéma d’action malaisien. Sans encore atteindre la notoriété d’un Gareth Evans ou d’un Dante Lam, Adrian Teh s’impose comme une figure montante de l’action asiatique contemporaine.

En 2018, Adrian Teh réalise Paskal, le premier film d’action militaire malaisien. Inspiré de faits réels, il retrace les exploits de la Pasukan Khas Laut (PASKAL), unité d’élite de la marine royale malaisienne. Le film se base sur une mission réelle : la libération d’une plateforme pétrolière prise d’assaut par des pirates, qui constitue l’intégralité du troisième acte du film.

 

Avec un budget estimé à 3 millions de dollars (ce qui en fait l’un des plus élevés du cinéma malaisien), le film représente une étape importante dans le cinéma malaisien. Il s’agit d’un projet ambitieux qui a été rendu possible grâce au soutien direct du ministère de la Défense malaisien et de la marine royale, détail évidemment capital dans l’appréhension du métrage. En effet, Paskal s’impose comme un outil de soft power valorisant l’image des forces armées nationales au service d’un patriotisme souvent bien trop forcé et puéril pour vraiment fonctionner (“Mon pays et ma famille ne font qu’un”...). Et à l’image de Top Gun: Maverick ou Operation Red Sea, l’armée a participé activement au développement du film : accès aux installations militaires, consultants et instructeurs militaires… Et même promotion faite par les canaux institutionnels de l’armée (!). Mais derrière les uniformes impeccables et les fusils parfaitement lustrés, que peut-on retenir de Paskal ?

 

Cas compliqué que ce film, coincé entre plusieurs envies dont le mélange devient régulièrement indigeste. D’un côté, des envies d’action spectaculaires, voulant profiter des moyens énormes mis à sa disposition pour filmer des scènes impressionnantes, et de l’autre une envie de faire un film plus “personnel” et mettant plus en avant ses personnages qu’un Operation Red Sea qui se concentrait uniquement sur l’action et sa démonstration technique. Et au milieu de ce dilemme, il y a évidemment un cahier des charges militaire et des limites budgétaires à respecter. Avec tous ces éléments, Paskal devient une version sans gluten des exemples cités plus haut. En démarrant sur les chapeaux de roues par une scène d’intervention militaire, filmée de façon compétente sans être particulièrement impressionnante, le film semble donner l’impression qu’il va être une pure démonstration de force mais il n’en est rien. Après cette séquence, la narration va faire le choix de vouloir se resserrer sur ses personnages, et notamment sur un ancien Paskal qui a décidé (après avoir été viré) de les trahir en rejoignant un commando de mercenaires, et son meilleur ami, toujours dans les Paskal (interprété par Hairul Azreen, qui apparaît dans les 3 films évoqués dans cette article). Et il faudra attendre la toute fin du métrage pour avoir à nouveau une scène d’action ambitieuse et un peu impressionnante. Et au-delà de ce problème de structure, il est difficile de nier que le film est aussi limité par son budget. Même si celui-ci est impressionnant et permet plusieurs scènes efficaces, le terrain du film militaire étant déjà peuplé de très nombreux exemples tous plus impressionnants les uns que les autres. Et la comparaison n’est jamais en faveur de Paskal car si celui-ci est tout à fait correct formellement, il n’impressionne jamais vraiment, la faute à un genre bien trop codifié et concurrentiel. Et l’autre gros problème vient du fait que le film veut se lisser afin de pouvoir aborder un marché international, devenant ainsi une version banale de ce que n’importe quel film de guerre peut offrir.

 

Toutefois, tout n’est pas à jeter. Malgré ses restrictions budgétaires, Adrian Teh veut impressionner. Et le fait d’être sur un film de guerre permet, malgré les codes apparents et souvent très programmatiques, d’avoir plusieurs scènes d’action solides et exécutées avec suffisamment d’envie et d’audace pour marquer et retenir l’attention. On voit évidemment qu’il s’agit du premier film d’action du réalisateur, et que celui-ci manque d’expérience. L’exemple probant de cela est la scène de combat final entre le héros et le méchant principal. Si l’affrontement est bien chorégraphié et exécuté, la mise en scène ne parvient pas à lui donner l’impact mérité. Le rendu est finalement bien plus terne et statique qu’escompté. Mais à côté de cela, plusieurs idées de réalisation permettent des scènes très efficaces : les passages au cours desquels les soldats ouvrent différentes portes renfermant des terroristes et des otages. On assiste ainsi à plusieurs passages tendus, allant du désamorçage de grenades à l’élimination rapide et discrète de terroristes (avec un côté très “catalogue” des équipements de l’armée), avec notamment un chouette plan à la première personne lors d’une des séquences d’action. Mais le point négatif principal de Paskal repose sur son incapacité à véritablement caractériser ses personnages, rendant ainsi la narration extrêmement plate. Afin de mieux comprendre cette idée, prenons les comparaisons avec Top Gun 2 et Operation Red Sea. Le premier est centré intégralement autour de la figure de Tom Cruise, et si quelques personnages peuvent exister à côté de lui (Glen Powell, Miles Teller, les abdominaux de ce dernier…), le récit n’a d’yeux que pour son interprète principal. Il est la figure et le moteur du récit, et sa simple présence suffit à porter le spectateur. Dans le deuxième exemple, le film oblitère totalement la notion de personnage. Aucun personnage n’existe, et chacun d’eux ne devient qu’une composante du personnage principal, qui est en fait le collectif. Et celui-ci ne prend forme que par l’action, transformant ainsi le film en enchaînement de séquences d’action variées (sniper, tank, guérilla urbaine…) et extrêmement impressionnantes, même si l’idée de catalogue de l’armée trouve un sens extrêmement clair à travers cette structure. Et si Paskal tente une approche au travers de ses personnages, le fait qu’aucun d’eux (mis à part le personnage principal) ne fonctionne vraiment amène le film vers un croisement bâtard entre l’uniformisation totale à la Operation Red Sea et l’aspect bien plus narratif de Top Gun 2.

 

Mais malgré ces quelques défauts, le film a été un véritable succès : plus de 30 millions MYR au box-office (ce qui fait environ 6 millions d’euros) et une réception critique chaleureuse, saluant notamment la qualité de production et les scènes d’action, mettant en avant leur envergure et leur qualité inhabituelle pour un film malaisien. De plus, le film a été décrit comme un tournant pour le cinéma d’action malaisien, amenant des standards qui le placent sur une échelle internationale. Sa diffusion sur Netflix a également beaucoup aidé à sa reconnaissance internationale, lui permettant d’être découvert par plusieurs personnes, qui ont notamment salué le réalisme des scènes d’action.

Après le succès de Paskal, Wira a pu bénéficier d’une confiance accrue des investisseurs, et a donc pu débloquer un budget de 8 MYR (environ 1,6 millions d’euros), répartis entre plusieurs sociétés de production locales. Cette fois, Adrian Teh souhaitait produire un film aux vocations internationales, et pour cela, il va notamment aller chercher Yayan Ruhian, mémorable Mad Dog de The Raid, qui signe également les chorégraphies de combat du film. Après une sortie nationale dans plus de 100 salles (réparties entre la Malaisie, l’Indonésie, Brunei et Singapour), Netflix a acquis les droits de diffusion dans le monde, permettant ainsi à de nombreuses personnes de le découvrir. Il est également intéressant de noter que des projets d’univers étendu autour de ce film ont (évidemment) été en projet, notamment plusieurs spin-off et autres suites; néanmoins aucun de ces projets n’a vu le jour, le film n’ayant pas été le carton escompté (7,6 MYR récoltés pour 8 investis) et le COVID étant arrivés, enterrant les projets autour du film.

 

Wira suit l’histoire de Hassan, un ancien lieutenant de l’armée de retour chez lui après plusieurs années d’absence. Mais lorsqu’il réalise que sa famille est aux prises avec un chef mafieux local, Hassan décide de les défendre. Ce postulat, simple et efficace, permet d’ancrer le récit dans un cadre social concret – inégalités, corruption, quartiers populaires – tout en étant un gros prétexte pour filmer de l’action. La première heure du film s’attache à poser les bases : personnages, cadres, ambiance... Et après cette mise en place un peu laborieuse, un combat de MMA vient enfin lancer véritablement le film. Et dès cette séquence, la mise en scène de Teh s’impose : caméra à l’épaule, plans larges, coupes limitées… L’accent est clairement mis sur la lisibilité des mouvements et les chorégraphies de combat. Ce qui saute aux yeux, c’est la volonté de proposer un cinéma d’action qui impressionne malgré les restrictions budgétaires : combat dans un bus en mouvement, affrontement dans les couloirs d’un immeuble, combat final très impressionnant entre Hassan et le personnage joué par Yayan Ruhian. La présence de celui-ci renvoie par ailleurs immédiatement à The Raid, qui est cité plusieurs fois dans le film : duo de méchants rappelant le duo de The Raid 2, scène de combat final dans une cuisine, traque dans un immeuble… Et si les combats ne sont clairement pas aussi intenses que le chef-d’œuvre de Gareth Evans, force est de constater que le film parvient à proposer plusieurs passages vraiment très bien exécutés. La scène du bus, par exemple, se distingue par un jeu remarquable sur les axes de caméra, variant ainsi les angles et les plans pour filmer les affrontements (jusqu’à un plan rappelant The Villainess de Jung Byung-gil, dans lequel la caméra passe par la fenêtre pour faire le tour du bus et revenir sur le combat). L’autre scène de combat clé du film est évidemment son climax : un affrontement entre Hassan et Ifrit (Yayan Ruhian) dans une cuisine. Le combat est extrêmement spectaculaire, enchaînant les acrobaties et les performances physiques très impressionnantes, constituant un point d’orgue à la fois brutal et très démonstratif dans sa mise en scène. On peut par exemple pointer du doigt ce plan circulaire lors du renversement d’un des combattants, témoignant encore une fois de l’envie de Teh de s’amuser avec sa caméra. Cependant, si l’action du film est clairement son point fort, force est de constater que le film manque d’un élément clé qui a fait la renommée de The Raid : la violence. Malgré les combats brutaux et les impacts extrêmement efficaces (le sound design joue pour beaucoup, allant même jusqu’à rattraper quelques erreurs de montage sur les impacts des coups), le film n’est jamais sanglant. Et plusieurs fois pendant le métrage, cette absence se fait cruellement ressentir, allant même jusqu’au ridicule sur une scène où le héros se bat avec une machette, mais en décidant de n’utiliser que le manche (??). Et si certains coups sont évidemment extrêmement efficaces et impressionnants, constater l’absence de conséquences de ces coups sur les corps des combattants (à l’exception des litres de sueur versés) rend le tout très décevant, surtout quand on a encore en tête les excès graphiques de The Night Comes for Us ou de Headshot. Et il est également important de noter que malgré la réussite indéniable de la partie action du film, le reste est clairement inintéressant, voire carrément barbant. Évidemment lorsque l’on regarde un film d’action de ce type, qui plus est avec un budget aussi modéré, le scénario est là pour justifier l’action, mais ici la fracture évidente entre les deux parties met encore plus en exergue la première moitié vraiment indigeste.

3 ans plus tard, Adrian Teh revient avec The Assistant, dans lequel nous suivons Zafik, un ancien détenu se mettant en quête des meurtriers de sa famille, épaulé par le mystérieux Feroz (Hairul Azreen, encore une fois). Là où Wira mettait l’accent sur l’action, déroulant une histoire prétexte pour justifier ses combats, The Assistant tente d’amener un scénario plus complexe autour d’un personnage principal tourmenté, le tout évidemment parsemé de scènes d’action musclées. Sur ce point, on peut saluer la volonté de créer quelque chose de plus uniforme narrativement, évitant le découpage du récit en 2 parties, et l’envie d’aller vers quelque chose de plus intense et violent. Sans devenir un gore-fest ou égaler la folie indonésienne, le film monte d’un cran dans la violence et le glauque. On peut penser à une scène d’affrontement dans un bordel, déroulant exactement ce qu’on peut attendre d’un lieu pareil, option drogue et exploitation d’êtres humains. Tout en restant dans la volonté d’ancrage social de Wira, le film parvient bien mieux à mélanger cet élément à son programme de film d’action. La scène dans le bordel par exemple est assez longue et permet d’apprécier le travail chorégraphique et de mise en scène du film autour de ses combats (permettant notamment de constater à nouveau le talent martial indéniable de Hairul Azreen), variant les paramètres d’affrontement à chaque fois : 1 contre 1 dans un couloir, plan-séquence, usage du décor, différentes armes… Et si dans le précédent l’usage de la machette était limité à son manche (????), ici le réalisateur décide de changer complètement de bord : hachettes, couteau, pistolets… Le pacifisme n’est plus de mise. Mais même si le 18PL (équivalent du classement R aux Etats-Unis) peut paraître impressionnant, on reste malgré tout bien loin d’un vrai film de bourrin, comme mentionné précédemment. L’autre moment d’action fort du film est son climax, sur lequel nous reviendrons plus bas. Mais si on lit une critique de The Assistant, la première chose qui intervient est la mention du twist du film. Et effectivement, il est difficile de passer à côté tant celui-ci est…audacieux ? Sans le dévoiler afin de ne pas gâcher le visionnage, il intervient de façon extrêmement gratuite et parasite presque le récit, tant celui-ci est fier de ce twist redéfinissant artificiellement les enjeux du récit, et accessoirement plagié sur un film extrêmement populaire. L’auteur de ces lignes n’étant pas un grand amateur de twists aussi gratuits et inutiles (le film fonctionnerait parfaitement sans), inutile de préciser que la présence de cet élément ne l’a pas ravi. Fort heureusement, la mise en scène permet de sauver cela par une idée qui, sans être révolutionnaire, permet de faire passer la pilule. Et pour cela, nous pouvons nous pencher sur le climax en mettant toutefois un avertissement spoiler afin de pouvoir le détailler en toute liberté :

 

SPOILER :

Après avoir appris que Feroz est en fait sa deuxième personnalité, née de sa douleur et sa tristesse en prison (Fight Club vous dites ?), Zafik prend d’assaut l’immeuble du méchant. Si la première partie est un gunfight, très bien exécuté avec même quelques relents des heroic bloodshed à la John Woo, c’est la deuxième partie qui va nous intéresser. En effet, après avoir dévoilé son twist, Teh va en permanence s’amuser à troubler la présence à l’écran de son protagoniste : Zafik, Feroz, les deux à la fois… Le procédé peut évidemment paraître gratuit, voire vulgaire, mais les interprètes permettent de sauver cela (malgré le rire de hyène insupportable de Feroz). Et c’est lors de l’affrontement final que la mise en scène, en redoublant d’effets souvent très amusants, et parfois un peu forceurs, arrive à donner corps à ce twist : passage à travers un miroir (plan vraiment génial par ailleurs), dialogues entre les deux personnalités, jeux sur les reflets… Le combat, déjà excellemment chorégraphié et mis en scène, devient un vrai moment de bravoure grâce à ses idées de réalisation. Et même si la toute fin vient transformer ce qui est un twist un peu naze en énorme bordel halluciné, ce combat pardonne à lui seul la présence de cet élément narratif parasite.

FIN DU SPOILER

 

Sans prétendre réinventer le genre, la faute à un scénario trop chargé et un manque de générosité dans l’action (manque entièrement justifiable par le faible budget du film : 6 millions MYR, soit à peu près 1,2 millions d’euros; la restriction locale aux moins de 18 ans a probablement dû jouer dans l’envie de limiter le risque financier), The Assistant est un polar musclé, efficace et techniquement maîtrisé, témoignant d’une envie d’action remarquable. Sony Pictures Malaysia a par ailleurs cofinancé le film et a assuré sa distribution, avant de finir sur Netflix peu de temps après sa sortie, ce qui marque l’intérêt porté à ce cinéma d’action malaisien. Et si l’idée de le faire passer pour le nouvel Eldorado du cinéma d’action ultra-violent est évidemment erronée, le tout reste suffisamment bien pensé et exécuté pour mériter le visionnage si on cherche simplement un cinéma d’action bien fait et efficace. La disponibilité de ces films sur une plateforme grand public comme Netflix constitue un levier décisif pour leur visibilité internationale : elle permet non seulement aux œuvres d’exister aux yeux du public, mais aussi aux réalisateurs de poursuivre et diversifier leur carrière. Après ça, Adrian Teh a réalisé un autre film d’action militaire (Malbatt: Misi Bakara) puis s’est éloigné du cinéma d’action pour explorer d’autres genres : Reversi va vers la SF, Gold est un film sur le sport… Et s’il n’a pas encore livré de chef-d’œuvre ou défini un style reconnaissable, ses trois incursions dans le cinéma d’action témoignent d’une véritable énergie et d’un savoir-faire certain dans le genre; et sont peut-être révélateurs d’un potentiel extrêmement intéressant. Artisan prometteur plus qu’auteur révolutionnaire, sa carrière est à suivre.

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Critique par Corentin

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